Nos portraits : Nicolas Veroncastel

Nicolas Veroncastel est le premier à embarquer à bord de l’aventure des ambassadeurs de Royal Mer. D’origine Rennaise, Nicolas est chanteur musicien et compositeur, au sein du groupe de rock « LYS » qu’il a fondé en 2007. Nous l’avons rencontré en décembre 2022 et vous partageons aujourd’hui nos échanges.

Bonjour Nicolas ! Pour celles et ceux qui ne te connaissent pas, qui es-tu ?

Je suis Nicolas Veroncastel, chanteur, musicien & compositeur rennais, fondateur de « LYS », groupe de rock né fin 2007. Aujourd’hui je me lance en solo avec la sortie de mon 1er EP « Waste ».

Comment as-tu commencé la musique ?

J’ai toujours baigné dans un environnement musical.

Mon père écoutait beaucoup de classique, jazz, rock. J’étais tout le temps plongé dans sa collection de vinyles, captivé par les belles pochettes d’albums (de Led Zeppelin, Neil Young, Beatles etc…). Cela a forgé ma culture musicale, notamment. À la maison, il y avait un piano, des guitares, un synthétiseur, du matériel d’enregistrement.  J’entendais mon père ou ma grande soeur en jouer régulièrement, très tôt j’ai été attiré par ces instruments. 

L’un des artistes qui m’a profondément marqué pendant mon enfance, c’est le célèbre chanteur & trompettiste de Jazz, Chet Baker, avec sa voix de velours, que je pensais être une voix de femme, ce qui m’avait intrigué.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton premier EP “Waste” ?

« Waste » est né dans un contexte post tournée avec « LYS » en 2017, après environ 10 ans de concerts avec le groupe, je sentais ce besoin de me réinventer. Je cherchais un lieu atypique et isolé pour enregistrer mon projet solo, et je me suis installé chez un ami au Pays Basque, région que j’adore et où je joue régulièrement depuis quelques années. En une semaine j’avais quasiment tout écrit.

C’est un EP assez tourmenté et nostalgique où j’ai voulu retrouver mes premiers amours, comme le piano, le jazz, et aussi les musiques électroniques, sans me poser de limites. Son univers est assez marqué par la sensation de perte, de gâchis que l’on peut ressentir lors de relations amoureuses ou amicales. 

Tu vis à Rennes, est-ce que l’univers marin a une influence sur ton travail ?

Totalement, d’ailleurs ce projet solo a été conçu tout près de la mer comme dit précédemment, entre deux prises j’allais errer sur la côte des Basques à Biarritz, rêvasser face à l’immensité de l’océan, les montagnes visibles au loin, cela participe surement à cette forme de mélancolie douce, de romantisme noir dans ma musique. La mer Méditerranée est aussi très importante pour moi, elle m’habite depuis ma tendre enfance et beaucoup de mes titres ont été composés à la guitare devant cette mer agitée et blanchie par l’écume ou juste depuis une terrasse d’un café avec un bon verre de vin rouge catalan, contemplant ces couleurs et lumières magnifiques propres à certains coins de la Méditerranée. Cela est une source majeure d’inspiration pour moi, cela me permet de me focaliser sur mon travail et m’échapper aussi de mon quotidien et de ses sollicitations, parfois futiles. 

Quel est ton rapport à la mer ?

J’ai une relation très particulière, j’ai toujours été près de la mer et toujours eu ce besoin viscéral d’être près de la mer, c’est vital pour moi. La force des éléments c’est quelque chose, on se sent tout petit, et cela fait du bien, et permet de relativiser beaucoup de choses, de pseudos problèmes de vie. Je suis très attaché à la protection du littoral, en Bretagne forcément, mais partout en France ou même en Espagne où je vais souvent, je ne supporte pas de voir des déchets en mer, il y a un travail colossal à faire, déjà d’éducation.

Quelle est ta destination préférée sur la côte bretonne ?

Pourquoi ?

Difficile à dire, mais je dirais Saint-Malo où j’ai passé tous mes étés quand j’étais gamin, j’y ai beaucoup de souvenirs de famille, j’ai un faible pour la plage du Val à Rothéneuf. Ce qui fait la force de la Bretagne, c’est sa variété de paysages, Dinard, St Briac, Perros-Guirec, chaque endroit a sa spécificité, sa splendeur, j’apprécie aussi de me balader à Vannes, Sarzeau, et il reste le Finistère, sa côte sauvage, magnifique également, que je continue de découvrir notamment lors de mes tournées, par exemple à Tréflez après mon concert au festival la Nuit Des Etoiles cet été.

Chez Royal Mer, nous sommes animés par la matière et la couleur. Si tu étais une couleur, laquelle te représente le plus ? Et si tu étais une matière ?

J’ai toujours préféré la sobriété à l’exubérance en matière vestimentaire, je dirais le noir ou le kaki. Une matière?  Je dirais la laine, pour son côté « chaud », chaleureux.

En tant qu’ambassadeur Royal Mer, as-tu une pièce coup de cœur ? Si oui, pourquoi celle-ci ?

J’adore le pull marin Adrian couleur cyprès, pour son élégance, sa durée de vie aussi, et puis c’est l’hiver, c’est le pull parfait quand il fait froid ! 

En tant que marque française, est-ce que tu peux nous donner ta définition de “l’art de vivre à la française” ?

Ma définition de l’art de vie à la Française, c’est bonne bouffe, bon vins, ambiance décontractée entre copains devant un film de Blier avec Depardieu, Jean Pierre Marielle et une musique de Serge Gainsbourg.

Avant de te laisser, peux-tu nous en dire plus sur ton actualité ?

Je suis en promo et tournée pour défendre « Waste ». Je reviens d’une date à Paris au Point Ephémère avec Gaspard Royant, et d’autres dates seront annoncées en France en 2023. Je bosse sur l’album aussi, notamment avec Leron Thomas, trompettiste d’Iggy Pop, la sortie est prévue pour fin 2023 avec quelques singles avant. Enfin, un 3ème album de LYS se prépare doucement mais surement, ainsi qu’une nouvelle tournée prochainement. Bref, l’année 2023 s’annonce chargée !